paroles indienne
Ne reste pas à pleurer sur ma tombe,
Je n’y suis pas.
Je n’y dors pas.
Je suis un millier de vents qui soufflent,
Je suis le scintillement du diamant sur la neige.
Je suis la lumière du soleil sur le grain mûr,
Je suis la douce pluie d’automne.
Dans le silence feutré de la clarté du matin,
Je suis l’oiseau au vol rapide.
Ne reste pas à te lamenter sur ma tombe.
Je n’y suis pas,
Je ne suis pas mort.
message tres précis d une exelente médium gratuite et par le net Séréna
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pensées a mediter shamanique ou bouddhique ou les deux
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danger en amazonie depuis longtemps rejoignez survival
Actualités
BRASILIA - manifestation étudiante sur l'esplanade des ministères en soutien aux Guarani Kaiowá
Source : Correo Braziliense
Avec les visages peints, des élèves d'écoles et d'universités de Brasilia se sont réunis avec des représentants de mouvements sociaux et indigènes de plusieurs états, comme São Paulo ou Mato Grosso, pour manifester leur soutien aux Guarani Kaiowá qui luttent depuis des décennies pour obtenir la possession des terres sur lesquelles ils vivent dans le Mato Grosso do Sul.
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Le Cacique RAONI de retour en Europe POUR LANCER LA CAMPAGNE "URGENCE AMAZONIE"
Le sommet de Rio +20 (juin 2012) n’a pas été à la hauteur des espérances des peuples autochtones de l’Amazonie brésilienne. La forêt et ses habitants sont plus que jamais menacés de disparition. Face à l’urgence de la situation, PLANÈTE AMAZONE se mobilise et met en place une campagne européenne d’un commun accord avec l'Instituto Raoni, ONG brésilienne dont le Cacique Raoni est le président.
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Aux citoyens du monde : NOUS SOMMES TOUS GUARANI- KAIOWÁ
Source : ihu.unisinos.br
« Ce cri résonne au Brésil et dans le monde. Une campagne se répend sur les réseaux sociaux, en écho au génocide et á la violence contre les peuples Guarani Kaiowá dans le Mato Grosso do Sul. Le 29 octobre, une délégation de ce peuple s'est rendue à Brasilia pour des débats, des mobilisations, avec le soutien d'une partie de la presse, d'organismes gouvernementaux et non-gouvernementaux alliés à cette cause. C'est un moment de grande importance pour la lutte de ce peuple pour ses droits. Transformons cette indignation et cette réaction nationale en actions effectives pour la garantie des droits indigènes », écrit Egon heck, du CIMI-MS (Conseil Indigéniste Missionnaire du Mato Grosso do Sul) dans l'article que nous publions ci-après.
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La Police Fédérale procède à l’expulsion des familles Kadiwéu de leurs terres démarquées en Porto Mortinho
Source : Fatimanews
La Police Fédérale (PF) procède au retrait de 60 familles Kadiwéu d’une zone d’environ 160 mille hectares de terres indigènes démarquées en 1960 et homologuées en 1984, dans la municipalité de Porto Mortinho, dans la région de Pantanal en Mato Grosso do Sul.
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Plus de 90% des forêts tropicales sont «mal gérées»
Source : AFP
Plus de 90% des forêts tropicales, cruciales pour l'avenir du climat et de la biodiversité, «sont mal gérées, voire pas du tout», estime l'Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT) dans un rapport publié mardi.
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Un commerce de plus de 30 milliards de dollars, structuré par le crime organisé, responsable de 90% de la déforestation tropicale
Source : UNEP (United Nations Environnement Programme)
Un rapport met en lumière plus de 30 moyens de produire et de blanchir du bois coupé illégalement, ce qui compromet la sécurité, la lutte contre le changement climatique et le développement durable.
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L'Equateur gèle 200 millions de dollars d'actifs de Chevron
Source : Le Monde
Nouveau revers pour la compagnie pétrolière Chevron dans ses déboires judiciaires en Equateur. Un tribunal de ce petit pays d'Amérique du Sud a ordonné, mardi 16 octobre, le gel des actifs du géant pétrolier américain dans le pays, en raison de son refus de payer une amende de 19 milliards de dollars (14,5 milliards d'euros) pour dégâts à l'environnement. La valeur des avoirs ainsi confisqués atteindrait 200 millions de dollars (152 millions d'euros).
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Génocide indigène en vue au Brésil : la Justice Fédérale ordonne l’expulsion des indiens Guarani-Kaiowá
En réaction à cette décision infamante, nous vous proposons le texte d'une lettre ouverte de la communauté Guarani-Kaiowá. Dans cette déclaration poignante, leur communauté exprime sa détermination à vivre et mourir sur leurs terres.
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Une union inédite de représentants indigènes et de pêcheurs relance l'occupation du barrage de Belo Monte
Source Xingu Vivo Para Sempre
Suite au non respect des accords passés par Norte Energia (consortium responsable des travaux du barrage de Belo Monte), l'occupation se poursuivra jusqu'à ce que toutes les revendications aient été satisfaites.
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Nouveaux projets de barrages au cœur de l’Amazonie.
Source: the Rio Times
Rio de Janeiro, Brésil – Le gouvernement brésilien planifie actuellement la construction d’au moins 15 barrages hydroélectriques dans le bassin amazonien, Sept doivent être implantés au cœur de la région, dans des zones précédemment intactes abritant l’un des écosystèmes les plus riches de la planète en termes de biodiversité, comme le rapporte le journal O Globo. Après les longues contestations relatives au barrage Belo Monte, les activistes environnementaux ont fait part de leur incrédulité à l’annonce de ce mégaprojet.
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Le Brésil selon Dilma Rousseff : une dictature économique en guerre ouverte contre les défenseurs de l'Amazonie ?
Le Brésil défie aujourd'hui la communauté internationale en violant délibérément les droits de l'homme inscrits dans sa constitution et dans les traités internationaux qu'il a ratifié. Des entreprises françaises qui participent au développement économique du Brésil sont de fait aujourd'hui complices de ces exactions. Il faut que cesse immédiatement ces agissements qui entachent la réputation de la France, pays des droits de l'homme, et qui rangent le Brésil du côté des dictatures.
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Conférence de l'ONU à Hyderabad - biodiversité : un plan de protection mais toujours pas d'argent
Source : Le Monde
La onzième Conférence des parties (COP11) de la Convention sur la diversité biologique (CDB), qui se tient du 8 au 19 octobre à Hyderabad (Inde), confirmera-t-elle le succès engrangé à Nagoya il y a deux ans ? Les 193 pays participant à la Conférence, organisée au Japon en octobre 2010, y avaient conclu un accord qualifié d'"historique". Et doté la communauté internationale - à l'exception notable des Etats-Unis, qui n'ont jamais ratifié la Convention sur la diversité biologique signée en 1992 au lendemain du Sommet de la Terre de Rio - d'une nouvelle stratégie pour la protection du vivant.
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Google Earth Engine : pour pister la déforestation en Amazonie - vidéo
Source : techredac.info
La plateforme Google Earth Engine est un outil d’analyse scientifique grâce auquell’ONG brésilienne Imazon a pu diviser par deux le temps nécessaire pour émettre une alerte en cas de déforestation ou de dégradation.
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Le trafic du bois tropical sape la lutte contre la déforestation
Source : lemonde.fr
Le bilan des mafias du bois s'est dramatiquement alourdi, jeudi 27 septembre, avec la publication de chiffres estimant les revenus de ce trafic mondialisé entre 30 et 100 milliards de dollars par an (23 à 77 milliards d'euros). Les dernières données publiées en mars par la Banque mondiale évaluaient leur "chiffre d'affaires" à 15 milliards de dollars.
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Résistance contre le barrage de Belo Monte : les pêcheurs présentent leurs revendications aux représentants du gouvernement brésilien.
Source : Xingu Vivo Para Sempre
Au neuvième jour du conflit des pêcheurs du fleuve Xingu, qui maintiennent leur campement sur une île proche des travaux du barrage de Belo Monte, des représentants du Ministère de la pêche et du Gouvernement Fédéral brésilien se sont réunis avec des représentants de la colonie des pêcheurs Z-57 dans la ville d'Altamira dans l'Etat du Pará. Ont aussi participé à la réunion l'Association des éleveurs et pêcheurs de poissons ornementaux (ACEPOAT) et la Coopérative des pêcheurs et bénéficiaires de la pêche d'Altamira (COOPEBAX).
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Des pêcheurs continuent à paralyser le barrage de Belo Monte
Source : Xingu Vivo Para Sempre
Les pêcheurs de la colonie d'Altamira continuent à paralyser les travaux de la digue de la zone de Pimental. Le campement reçoit des renforts chaque jour et compte des femmes et des enfants.
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Belo Monte : des pêcheurs protestent contre les digues du Xingu et le manque de négociation
Source : Movimento Xingu Vivo Para Sempre
Environ 40 pêcheurs d’Altamira ont débuté ce lundi 17 septembre 2012 une action de protestation contre le détournement définitif des eaux du Xingu, autorisé la semaine précédente par l’Ibama, et la tentative du consortium Norte Energie de restreindre la pêche en divers lieux affectés par le chantier de Belo Monte.
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Barrage de BELO MONTE : au Xingu, les indigènes vivent dans l’incertitude
Source : Diario do Para
L’Indien José Arara, de 65 ans, montre le lit du fleuve et ses rochers dangereux à découvert et se demande : « Le fleuve détourné, comment allons-nous vivre ? Je ne parle pas pour moi, je suis déjà vieux, mais mes enfants, mes petits enfants, mes neveux ? » le vieil Indien Juruna du village Paquiçamba craint pour le futur qui est imposé au village par le barrage sur le fleuve Xingu.
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Un second journaliste assassiné à cause de sa lutte contre la déforestation illégale
Source : Green et Vert
Un journaliste d’investigation qui faisait des reportages sur l’exploitation illégale du bois a été retrouvé mort dans sa voiture. C’est le second journaliste assassiné par les mafias de la déforestation en 2012.
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Déforestation : une campagne de World Rainforest Movement interroge, le label FSC vanté par l'industrie du papier est-il vraiment éthique ?
Le label FSC est une certification censé garantir la gestion durable des forêtsselon des principes rigoureusement identifiés. Les exploitants de bois d'Amazonie ou d'autres forêts tropicales se l'arrachent car, argument commercial de poids, il fait les choux gras de l'industrie du papier et de toute autre faisant appel au bois (ameublement, outillage, construction...). Il permet aussi de rassurer une clientèle avertie qui ne souhaite pas prendre part à la déforestation. Soutenu par Greenpeace et WWF, il est censé respecter le droit des peuples indigènes, la plantation, la conservation, l’impact environnemental, etc... Vrai de vrai ? Pas si sûr. Lisez cette lettre ouverte de World Rainforest Movement et surtout signez-là si vous en validez le contenu.
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Le pire désastre pétrolier du monde: Texaco, en Amazonie Equatorienne
Source : amazoniaporlavida.org
Actuellement, les experts reconnaissent l’Equateur comme le théâtre du pire désastre pétrolier du monde, surnommé aujourd’hui “le Tchernobyl de l'Amazonie,” à cause de la pollution désastreuse laissée par la multinationale Texaco (aujourd’hui Chevron).
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Phase critique au barrage BELO MONTE : l'IBAMA autorise la construction des digues provisoires
Source : Norte Energia SA.
La Norte Energia, entreprise responsable de la construction de l’usine hydro-électrique de Belo Monte, informe que ce vendredi (14-09-12), les « ensecadeiras » ont commencé à être construites. Les « ensecadeiras » sont des barrages provisoires construits avec de la terre et du sable pour dévier le cours du fleuve et pouvoir faire le barrage définitif au sec. Ces digues sont construites sur le site Pimentel, à environ 60 km de Altamira, dans l’ouest du Pará.
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Dossier : barrage de BELO MONTE en Amazonie brésilienne : un moyen de viabiliser définitivement les activités minières en terres indigènes
Source : correiocidadania.com.br
On peut commencer cette histoire par l’Étude d’Impact Environnemental/Rapport d’Impact Environnemental (EIA/RIMA) de Belo Monte dans le chapitre qui traite des droits d’exploitation minière dans la Grande Boucle du Xingu. On y apprend que 18 entreprises, parmi elles, la Compagnie Vale do Rio Doce (demande d’exploitation de l’or), ont fait des demandes d’autorisation de recherche, 7 entreprises ont déjà obtenu cette autorisation et une entreprise détient une concession d’exploitation (CVRD pour l’extraction d’étain), dans la région où Belo Monte est en train d’être construit.
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Pérou : le gouvernement va vérifier la contamination par le pétrole de territoires indigènes, les représentants Quechua réclament la transparence
Source : alianzaarkana.org
Le Gouvernement Régional du Loreto situé dans la partie nord de la forêt amazonienne péruvienne vient de tracer les grandes lignes d'un projet visant à faire vérifier la contamination par les compagnies pétrolières de la tristement célèbre zone 1AB par des organismes indépendants, ce qui constitue une première; cette initiative fait suite à la mobilisation des communautés Quechua du fleuve Pastaza pour obliger le gouvernement péruvien à entamer des pourparlers.
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Nations Unies, Conseil des Droits de l'Homme : droits des peuples autochtones et grands barrages – le cas du Brésil
Exposé écrit présenté conjointement par France Libertés: Fondation Danielle Mitterrand, le Society for Threatened Peoples, organisations non gouvernementales dotées du statut consultatif spécial, le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples, organisation non gouvernementale inscrite sur la liste. Planète Amazone, Amazon Watch, ICRA (International Commission on the Rights of Aboriginal peoples), des ONG sans statut consultatif partagent également les opinions exprimées dans cet exposé.
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La Funai confirme une attaque lors d’une occupation indigène et demande de l’aide à la présidence de la république
Source : frentedeacaopro-xingu.blogspot.com.br
La Funai (Fondation Nationale de l’Indien) de Ponta Porã a confirmé ce lundi 10 septembre 2012 que des hommes armés ont attaqué le campement indigène Arroyo Corá, dans le sud du Mato Grosso do Sul, le vendredid 7 août. Ils ont détruit le campement et ont effectué des tirs d’armes à feu contre les Indiens. La présidence de la FUNAI demande le soutien de la présidence de la république afin que des mesures soient prises.
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L’ANECS en lutte pour la fin du massacre du peuple indigène brésilien
Source : anecsnacional.wordpress.com
Face aux derniers événements dans l'État brésilien du Mato Grsso do Sul et dans divers autres états du Brésil liés à la question indigène, l’Articulation Nationale des Étudiants en Sciences Sociales (ANECS) a décidé de rédiger une note publique. Découvrez-en la traduction sur notre site.
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L'EXPLORATEUR MARCEL ISY-SCHWART EST PARTI POUR LE GRAND VOYAGE
C'est une bien triste nouvelle qui a été publiée aujourd'hui dans la Dépêche de Polynésie Française et qui peinera tous les amateurs d'exploration. Marcel Isy-Schwart nous a quitté hier, vendredi 7 septembre à l'âge de 95 ans. Les plus anciens se souviennent de ses formidables aventures de voyage relatées dans les émissions de l'ORTF (certaines disponible sur ina.fr) et les lecteurs de ses nombreux livres, aux illustrations toutes plus belles que les autres. C'était un grand ami du Chef Raoni, qu'il fut l'un des premiers à visiter, et d'autres ethnies du Xingu, telle celle des Yawalapiti.
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Le scandale de l'or à l'odeur de mort : un programme minier dévoilé révèle le vrai motif de la construction de Belo Monte
Source : pequenaduvida.wordpress.com
Un nouvel eldorado est annoncé dans la région d'Altamira (ETat du Para, Brésil), où se construit le barrage tant controversé de Belo Monte, avec des conséquences catastrophiques pour l'environnement et les populations indigènes.
L'info avait été bien gardée, mais oui, vous avez bien lu. C'est un fait : une entreprise canadienne, Belo Sun Mining Corporation, développe le plus grand projet d’exploitation de l’or au Brésil. Où ? Dans la Grande Boucle du Xingu (Volta Grande), à exactement 15 km de la construction de l’usine de Belo Monte...
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Le Ministère Public Fédéral fait appel pour que la Cour Suprème paralyse de nouveau le chantier de Belo Monte
Source : MPF (www.mpf.gov.br)
Cet appel est directement dirigé vers le président du Tribunal Fédéral Suprême (Cour Suprême), Carlos Ayres Britto. S’il ne reconsidère pas sa décision, le cas devra être analysé en scéance pléniaire. Le Ministère Public Fédéral (MPF) a fait appel aujourd’hui auprès du Tribunal Fédéral Suprême (STF) afin que le chantier de Belo Monte soit paralysé jusqu’à ce que soient réalisées les consultations des peuples indigènes affectés par l’usine.
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Amazonie: la déforestation est le plus court chemin vers la sécheresse
Source : Science et Avenir (http://sciencesetavenir.nouvelobs.com)
Si la déforestation continue au rythme actuel en Amazonie, les précipitations diminueront tellement que la région s'expose à des bouleversements écologiques et économiques majeurs, avertissent mercredi des chercheurs.
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GREENPEACE BRÉSIL DÉCRÈTE LE 5 SEPTEMBRE JOUR DE MOBILISATION POUR L'AMAZONIE
Source : Greenpeace Brésil (http://www.greenpeace.org/brasil/pt/)
L'Amazonie pour un jour, le Brésil vert pour toujours.
Le 5 septembre a été choisi pour rendre hommage à la plus grande forête tropicale du monde. La journée de l'Amazonie est toujours la même, mais pas l'Amazonie. Il y a 40 ans, la forêt était pratiquement intacte, souveraine, couvrant de son manteau vert la moitié du territoire brésilien, concentrée sur la région nord du pays. Aujourd'hui, 18% de cet éco-système a déjà été perdu au nom d'un modèle prédateur de développement.
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Le mouvement #OcupaSampa envahit le Tribunal Fédéral Suprême pour protester contre la reprise du chantier de Belo Monte
Source Ocupa Sampa (http://15osp.org/)
Ocupa Sampa est un mouvement brésilien comparable à "occupy wall street" ou "Les Indignés", un mouvement de protestation contre les inégalités économiques et sociales. Ocupa Sampa, ou Acampa Sampa affirme être un mouvement social, non violent, sans parti, né le 15 octobre 2011 dans la ville de Sao Paulo. Ses membres tiennent des réunions quotidiennes pour décider de leurs actions. Ils sont boycottés par la presse, et leur page wikipédia a récemment été supprimée. Comme ses homologues français et américain, Ocupa Sampa est opposé au barrage de Belo Monte. Le 29 août 2012, au lendemain de la reprise des travaux après la décision scandaleuse de la Cour Suprême, Ocupa Sampa a mené une action de protestation dans le Tribunal Fédéral Suprême (STF) à Brasilia.
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Des indigènes protestent à Brasilia et dans le Mato Grosso contre l’ordonnance 303 et l’usine hydro-électrique de Belo Monte
Source : CIMI
Des indigènes de Goiás, Tocantins et Mato Grosso do Sul ont protesté ce lundi 27 août contre l’ordonnance 303 et la construction de l’usine hydro-électrique de Belo Monte. Les actions se sont déroulées au siège de l’Advocacia Geral da União (AGU) et au Supremo Tribunal Federal (STF) à Brasilia. Au Mato Grosso, environ 400 indigènes ont établi des barrages sur deux routes fédérales.
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Ordonnance 303 : des routes fédérales bloquées par des indigènes au Mato Grosso
Source : CIMI
Des indigènes de 18 éthnies du Mato Grosso bloquent depuis le lundi 27 août les routes fédérales 364 et 174. Avec des pneus et des arbres, ils ont fermé le traffic en protestation contre l’ordonnance 303. Ces barrages routiers se situent près des municipalités de Comodoro et de la capitale de l’état, Cuiabá.
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La Coordination des Organisations Indigènes de l’Amazonie (Coiam) dénonce un massacre contre la communauté Yanomami
source : Assessoria de Comunicação - Cimi
La Coiam, une entité qui regroupe 13 organisations indigènes de l’Amazonie vénézuélienne, a dénoncé un nouveau génocide contre le peuple indigène Yanomami à la frontière du Brésil et du Vénézuéla. Selon la dénonciation de la Coiam, environ 80 indigènes ont été tués et seulement 3 ont survécu pour témoigner du massacre perpétré par des orpailleurs brésiliens. Mais le nombre exact de morts et de bléssés n’est toutefois pas encore connu.
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Note de solidarité aux peuples du Xingu et aux juges du TRF1
Source : Movimento Xingu Vivo Para Sempre
Le réseau des entités en défense de la vie est formé par des entités socio-environnementales, indigènistes, d’éducateurs populaires, d’agents pastoraux, de chercheurs, de pêcheurs, de riverains et de militants populaires qui agissent dans le bassin du fleuve Madeira.
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Reprise du chantier Belo Monte : le vrai visage du Brésil en 2012, celui d'un pays qui bafoue les droits de ses peuples autochtones
Le président de la Cour Suprême Ayres Britto accorde la reprise de la construction de Belo Monte
BRASILIA - Les travaux de la centrale hydroélectrique de Belo Monte, paralysée depuis le 23 août 2012, vont reprendre dès le 28 du même mois. Le président de la Cour suprême fédérale (STF), Carlos Ayres Britto, a accordé, lundi soir, l'injonction en faveur duprocureur général de l'Union (AGU) demandant la suspension de la décision précédente.
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Manifeste du peuple Xikrin contre le barrage de Belo Monte
Lettre ouverte des représentants du peuple Xikrin
Les représentant du peuple Xikrin des villages Pytako, Kenhkudjoy, Potkro, Kranh, Kamoktiko et Pykajaka, réunis dans le village Poti-krô le 19 août 2012, viennent exprimer publiquement leur profonde préoccupation vis à vis du futur des peuples indigènes de la région affectée par Belo Monte, pour les raisons suivantes qui motivent l’urgence de la divulgation de cette lettre :
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XINGU VIVO : Avec la supension des autorisations de Belo Monte, les dégats doivent être réparés
Source : Movimento Xingu Vivo Para Sempre
Avec la divulgation, le jeudi 23 août, de la décision du Tribunal Régional Fédéral de la 1º Région (TRF1) qui a paralysé le chantier de l’usine hydro-électrique de Belo Monte, suivie de la notification à l’Ibama et à Norte Energia, l’entreprise a été obligée d’arrêter ses activités sous peine de devoir payer une amende de 500 mille reais (environ 200 mille euro) par jour comme le TRF1 l’a stipulé.
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URGENCE BELO MONTE : Amazon Watch lance une campagne pour empêcher la reprise
Demandez au Président de la Cour Suprême du Brésil de maintenir la suspension des travaux
Le chantier du barrage de Belo Monte est paralysé depuis le 23 août, suite à l'ordonnance historique du 14 août 2012 d'un tribunal fédéral brésilien ayant conclu à la nullité de la licence d'exploitation, pour manque de consultation auprès des populations indigènes impactées. La réplique a été immédiate et la présidente du Brésil Dilma Rousseff, a fait déposer une plainte auprès de la Cour Suprême afin que la suspension soit annulée. Tout peut basculer d'un instant à l'autre tant la pression qu'elle exerce sur les magistrats est forte.
Nos amis de l'ONG américaine Amazon Watch ont donc mis en place une Campagne d'urgence. Un court message est adressé au Président de la Cour Suprême, il vous suffit d'indiquer, nom, prénom, code postal email et pays pour l'approuver.
FAITES LE SANS TARDER, ET DIFFUSEZ L'INFO SVP.
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L'AGU dépose un recours à la Cour Suprême du Brésil contre la paralysation de la centrale hydro-électrique de Belo Monte
Source : Agência Brasil
Brasilia - Le procureur général de l'Union (AGU) a déposé une plainte au Président de la Cour suprême fédérale (STF), demandant un report de la décision de la Cour fédérale ayant statué l'arrêt de la construction de la centrale hydroélectrique de Belo Monte. La question doit être traitée par la Cour suprême car il s'agit d'une question constitutionnelle.
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Note d’information publique de XIngú Vivo - Belo Monte arrêté : les mensonges de Norte Energia et les demandes de dédommagement
Source : Movimento Xingu Vivo Para Sempre
message des indiens hoppy
preuve du paradis ? a suivre
nde d un scientifique , neurochirurgien
http://www.inrees.com/articles/Le-paradis-existe-selon-un-neurochirurgien-americain/
culture indienne et amazonie en danger
chamanisme
MÉDECINES CHAMANIQUES
Définir le chamanisme est certainement une entreprise des plus délicates tant la diversité de ses formes d’expression est immense. Le terme même de chamanisme faisant référence à une doctrine ou un culte établi est d’ailleurs fort mal adapté pour tenter de le cerner. Il serait plus opportun de parler de chamanismes au pluriel afin d’insister sur ses multiples facettes et interprétations du monde, voire de chamanité pour mieux traduire cet état d’esprit si particulier qui forge toutes les cultures dites primitives et qui probablement a pris naissance dés l’apparition des premiers hommes sur Terre.
Des chamanes de Sibérie (saman en langue Toungouse) aux hommes-médecine des Amériques en passant par les sorciers-guérisseur d’Australie ou d’Afrique sans oublier nos druides, chaque continent a vu surgir une infinité de versions du sacré, chacune d’entre elles s’illustrant par une pratique spécifique fondue dans une culture, une géographie, un climat, un mode de vie. Aussi différentes que puissent être ces visions du sacré, une idée centrale forge leur unité : hors de portée de nos cinq sens, la nature possède en son sein des « forces » actives sur la vie ordinaire. Appelées esprits ou flèches magiques, elles peuvent être perçues de tous, mais seul le chaman grâce à un apprentissage particulier parvient à les atteindre et les manipuler. En d’autres termes, le point de rencontre des mille versions du chamanisme réside dans une certaine forme de sacralisation de la nature, ce qui précisément le rend attrayant en ces temps d’écologisme. Perception culturelle du monde et chamanisme Le chamanisme ne peut cependant pas se réduire à une simple vénération des forces cachées de la nature car il se veut avant tout une manière d’envisager le monde et d’interagir avec lui. Plus qu’une voie spirituelle quelque peu abstraite, il est un modèle de vie cherchant à mettre en pratique au quotidien l’alliance avec l’univers, une sorte de fusion totale qui conduit à des notions de temps et d’espace bien différentes de celles aujourd’hui couramment admises. La pensée sauvage refuse notamment l’idée d’un monde extérieur, indépendant et hostile à la survie de l’individu. Elle se fonde au contraire sur un principe simple, traduit ici en termes occidentaux : l’univers contient l’homme et l’homme renferme l’univers. Abolissant toute idée de lutte, l’être humain n’est pas seulement dans la nature, il est la Nature. On a trop souvent voulu réduire cette position à une sorte de soumission de l’être humain aux forces de la nature. Or, il n’en est rien. Car à l’instar de la notion de « Terre-Mère » chère à tous les Amérindiens, c’est bien de complicité ou de connivence dont il faut parler. Ainsi à titre d’exemple, la foudre qui s’abat tout près du village n’est pas perçue comme un déferlement des puissances hostiles, mais sera interprété sous la forme d’un message adressé aux hommes, lesquels en sont peut-être la cause par leurs actes récents. De même, l’ours, le loup, l’anaconda ou le jaguar, animaux capables d’attaquer l’homme dans certaines circonstances, sont systématiquement considérés comme nos proches ancêtres avec la volonté évidente de forger une alliance avec eux plutôt que de verser dans une peur irrationnelle. Ici, les légendes ne racontent pas le monde, elles sont littéralement investies du pouvoir de créer la réalité, une réalité mouvante de par le mode de transmission oral, mais une réalité à la mesure des hommes et que les anthropologues ont appelée cosmovision. Sans cesse à l’écoute des forces qui meuvent la nature, le sauvage entretient ce lien magique qui le relie à l’univers entier. Cette vision le transcende, il n’est plus seul mais en communion avec le « Grand Tout », une sorte de confident mystique de l’univers. Humble particule d’une fresque grandiose, il a su cultiver une certaine conception de la solidarité aujourd’hui inconnue en Occident : les hommes étant reliés entre eux et avec leur environnement, toute modification d’attitude de l’un d’eux ou événement naturel influencera leur propre vie. En terre sauvage, il y a comme de la prudence ou de la précaution à ne pas gêner l’équilibre du Grand Tout et un souci constant de se fondre avec celui-ci comme pour mieux profiter de son étonnante dynamique. La pensée sauvage refuse aussi l’idée d’un temps linéaire déroulant son intraitable empreinte sur l’espace. Aux antipodes de cette conception, les peuples de la nature affectionnent dilater l’instant présent au point d’en oublier leur passé et de ne rien attendre du futur. Par exemple, pour beaucoup d’entre eux, le premier homme est né tout au plus deux ou trois générations avant les derniers aïeux qu’ils ont connus. Etouffer la marche du temps, c’est en quelque sorte rendre à l’espace son entière puissance. On parvient alors à saisir toutes les forces de l’univers concentrées en un seul instant dilaté et omnipotent. Celles-ci dansent une sarabande éternelle et l’homme pris dans son tourbillon se doit d’interagir avec elles pour maintenir le miracle de sa vie. Sauver sa vie n’est pourtant pas le sentiment qui s’en dégage. On pourrait presque dire qu’il faut savoir donner sa vie pour qu’elle existe vraiment. Aussi, il n’est pas étonnant de constater que pour tous ces peuples, le prestige et les valeurs morales ont plus d’importance que les aspects matériels. Conséquence incontournable de cette disposition d’esprit, la vie et la mort se côtoient en permanence. L’une et l’autre sont à l’oeuvre en même temps et rien ne servirait à repousser l’une au profit de l’autre, telle la surprenante attitude des peuples premiers pour qui la notion de survie est en elle-même inconcevable. Le chamanisme est à n’en point douter l’héritier légitime de cette façon ancestrale de penser le monde. Il se propose de plonger au delà de nos sens à la recherche de cette autre partie du monde qui nous échappe. Voyages hallucinatoires, transes extatiques, envoûtements, c’est dans une sorte de « réalité profonde » que se meuvent les chamans. Mais leurs efforts seraient vains, si tout un peuple derrière eux ne se sentait pas concerné. En terre sauvage, il est du ressort de chaque homme, de chaque femme d’aller à la rencontre des signes annonciateurs du monde total. Plus qu’un devoir, cela est devenu le sens de leur vie comme de leur mort. Car cette réalité-là est perçue comme le cadre élargi de la vie, la véritable dimension dans laquelle il faut agir pour orienter le modeste destin de chacun. L’acte thérapeutique des chamans Alliance des hommes avec la nature, alliance des hommes entre eux, la voie spirituelle des chamans, de par son caractère profondément holistique s’exprime tout autant si ce n’est plus, au sein d’une troisième alliance essentielle, celle de l’esprit et de l’âme avec le corps. Car si le chamanisme s’emploie à insérer l’homme dans son milieu puis à cimenter le lien social, il ne s’exprime pleinement que dans un secteur touchant l’individu au plus profond de son être : la santé. Ainsi et on l’oublie souvent, les chamans sont des guérisseurs avant même d’être des hommes porteurs de la « bonne parole ». Le concept chamanique de la maladie se retrouve pratiquement à l’identique chez tous les peuples de la nature. Il est d’ailleurs une étonnante synthèse de leur spiritualité : un corps tombe malade lorsque les relations qu’il entretient avec l’esprit (ou l’âme), les autres hommes et/ou l’univers relèvent d’un déséquilibre. Autrement dit, la maladie survient lorsque les actes d’un homme sont en désaccord avec ses sentiments ou ses pensées, ou bien lorsqu’il rompt l’harmonie des relations avec ses semblables ou encore lorsqu’il déroge à l’équilibre des forces de l’univers. Dans tous les cas, il s’agit toujours d’un « défaut » dans l’interaction avec le monde environnant, ce que précisément un chaman peut corriger grâce à sa capacité d’agir sur les forces du monde. Autre fait important, la maladie est perçue comme fulgurante. Ainsi dans le monde total, un petit désordre organique peut conduire à la mort à tout instant. Et de façon réciproque, la guérison ne peut être qu’instantanée et complète. Lorsqu’une maladie se prolonge ou bien disparaît puis réapparaît, le patient sera persuadé que la véritable cause de son affection est restée hors de portée du guérisseur, il cherchera d’autres voies, d’autres chamans plus puissants. La plupart des ethnies reconnaissent aussi deux grands types d’affections, d’une part celles causées par un envoûtement au sens large du terme et d’autre part celles issues d’un désordre purement physique. De manière simplifiée, les désordres intérieurs sont soignés en première intention par des plantes médicinales sachant qu’à travers elles, c’est le souffle guérisseur de l’univers qui est considéré comme l’agent thérapeutique. L’énergie de la plante remonte à la source du déséquilibre et efface sa trace dans le corps. Lorsque les plantes ne parviennent pas à guérir le patient, celui-ci en conclura tout naturellement qu’il a été ensorcelé, ou en d’autres termes que son âme est touchée et ceci indépendamment des symptômes qui sont pourtant restés les mêmes. C’est là qu’entre en jeu le chaman. L’art du chamane-guérisseur repose essentiellement sur des techniques d’altération de la conscience permettant d’atteindre ce que l’on appelle des états modifiés de conscience (EMC). La transe extatique obtenue à l’aide de danses, de sons et de litanies est le mode le plus répandu dans le Grand Nord (Sibérie, Amérique du Nord) tandis que les plantes hallucinogènes sont surtout utilisées par les peuples des pays chauds. Dans les deux cas, la conscience du guérisseur parce qu’elle est amenée à un état différent, deviendrait « réceptrice » des forces cachées de l’univers ce qui lui permettrait d’interagir avec elles. Un tel résultat ne s’obtient qu’après des années d’enseignements et de travail sur soi. Même si en théorie toute personne peut approcher cet état, certaines semblent plus douées que d’autres. Selon les cultures, elles auraient reçu de leurs proches cette fameuse disposition soit de manière héréditaire, soit au contact d’un vieux chaman sur le point de mourir, soit lors d’un événement particulier de leur vie aux frontières de la mort. Partout les chamans insistent sur leur initiation, ils parlent volontiers à son sujet d’une « petite mort », une expérience baignée de souffrance qui les a radicalement transformés. Leur vision du monde a changé ; ils se sont alliés à des esprits auxiliaires qu’ils retrouvent régulièrement pour mieux poursuivre leur quête dans ce que certains ethnologues appellent « la réalité cachée » et d’autres « le monde-autre ». La bataille des mots est d’ailleurs loin d’être innocente. Car si le premier terme recueille en général la faveur de ceux qui ont expérimenté les EMC, le second convient mieux à ceux qui s’en... méfient. Elle trahit surtout deux interprétations opposées du chamanisme : l’une soutenant qu’il existe une « autre dimension » de l’univers accessible à l’homme sous certaines conditions et l’autre réduisant le chaman a un excellent psychothérapeute, voyageur émérite de l’imaginaire culturel. Ceci étant précisé, la guérison chamanique repose chez tous les peuples de la nature sur un principe identique : le chaman est considéré comme étant en capacité d’agir dans le monde non-ordinaire lequel est plutôt perçu comme contigu, omniprésent, pénétrant et englobant tout à la fois. Par la force de ses pouvoirs et de ses connaissances, il entre dans un combat visant à rétablir un équilibre précédemment rompu. Chez les Sibériens, les chamans parlent plus volontiers d’aller récupérer l’âme perdue ou volée du patient. En Amazonie, le corps vu en transparence trahit une zone obscure, le chaman aspire par la bouche l’énergie néfaste qui s’y est nichée (flèche), il doit ensuite la neutraliser avant de la rejeter dans l’univers. Cette opération n’est jamais sans danger pour le guérisseur, car l’énergie aspirée peut parfaitement se retourner contre lui. Elle rappelle en permanence au chaman qu’il n’est rien d’autre que le modeste gardien du secret de la guérison. S’il venait à se prendre pour un individu tout puissant, un prêtre, un chef, alors l’univers saurait lui rappeler en un seul souffle quelle est sa juste place... Guérisons instantanées, lésions se refermant à la vitesse de l’esprit, les chamans aux limites de leur alliance avec l’univers parviennent à réaliser des miracles, mais doivent aussi parfois renoncer, lorsque la mort s’approche de trop près. Endossant alors leur rôle de guide spirituel, c’est de nouveau avec les vivants qu’ils s’apprêtent à travailler pour leur faire accepter la mort d’un proche. Car il faut maintenant se préparer à aider le futur défunt à quitter son enveloppe charnelle. Corps et esprit changent juste d’état et se remettent en jeu dans le grand cycle de la nature. Quoi de plus naturel pour des hommes et des femmes qui ont appris dés leur naissance que la vie n’est pas un combat mais un don. Autant ils ont su se donner à la vie sans calcul, ni retenue, en vivant l’instant présent, autant ils sauront se donner à la mort pour que la fête éternelle du monde continue. Comprendre le chamanisme Le chamanisme, décliné sous des milliers de formes différentes, n’est ni une médecine à part entière, ni une religion en elle-même, il est en fait le mélange inextricable des deux. Voie spirituelle qui enseigne à l’individu comment se fondre avec l’univers entier, il est avant tout une façon de percevoir, de pratiquer et même de créer le monde dans l’alliance tout en cultivant la diversité. « L’unité dans la diversité » telle pourrait être sa devise. Ses racines s’ancrent au plus profond de la perception du monde des premiers peuples nomades chasseurs-cueilleurs. Sans aucun écrit, celles-ci se sont perpétuées pendant des millénaires jusqu’à nos jours par la puissance vivante du verbe. Un peu comme si l’histoire et le progrès n’existaient pas... Autant dire que lorsque l’on tente de pratiquer le chamanisme, ce dernier nous interpelle sur ce que nous avons gardé de sauvage en nous... Sauvage, bien sûr, dans le sens de sylvicole, habitant des forêts et habité par la nature... Il reste que l’analyse froide et extérieure des Occidentaux nous propose une autre version du chamanisme. Présenté sous la forme d’une simple solution utilitariste visant à vivre en société, à se soigner et à satisfaire les besoins essentiels de l’homme, il ne serait alors qu’une première et grossière tentative de s’approprier le monde. Les chamans avaient à faire face à l’urgence ; ils devaient sauver la communauté de la famine en faisant en sorte que le gibier s’offre au chasseur ; ils devaient expliquer et justifier la souffrance, l’injustice, les intempéries, la mort ; ils devaient aussi soulager les malades et résoudre les conflits du clan. Tout à la fois prêtres, sociothérapeutes, médecins, devins, conseillers de guerre et sages, ils ne seraient que l’état indifférencié de ce que nous avons su décortiquer. La différence immense entre ces deux versions illustre le gouffre qui sépare la pensée des peuples de la nature de celle des « civilisés ». Après avoir considéré les chamans comme une incarnation du diable, puis comme des charlatans, voire des psychopathes, la version la plus reconnue en ethnologie semble engluée dans notre propre conception linéaire du temps et de l’évolution du vivant, un vivant qui à notre image serait en guerre contre l’univers entier... Certains anthropologues d’avant-garde, anglo-saxons pour la plupart, ont alors sauté le pas ; ils cherchent dans la physique quantique, de nouvelles pistes de compréhension, ce qui nous montre à quel point les chamans restent des êtres… insaisissables ! L’avenir du chamanisme Face aux contraintes grandissantes du monde moderne, le chamanisme dans sa conception originelle semble n’avoir aucune chance de se maintenir. Les peuples autochtones qui le pratiquent encore sont en pleine déliquescence. Leur mode de vie est sur le point de disparaître et leur culture ne pourra se maintenir que de manière parcellaire sur de minuscules territoires de plus en plus convoités par l’économie mondiale. Personne ne parierait donc une flèche magique sur son avenir, d’autant que le chamanisme apparaît comme un tout indivisible. Et pourtant… Fort curieusement en effet, le chamanisme résiste mieux que les traditions. A la manière des rebouteux et autres magnétiseurs qui en Europe continuent de survivre dans la discrétion, les chamans réussissent à s’accommoder de la pollution des villes... Ils profitent de l’élan écologiste et même mondialiste pour réapparaître ici ou là sous des formes syncrétiques néochamaniques tels que le New Age, le Santo Daime ou la Native American Church. Ailleurs, dans de petites communautés néorurales, on réinvente à tâtons une perception du monde et des pratiques de vie identiques à celles des chamans. Qu’est-il donc en train de se passer ? Ultime sursaut avant l’extinction définitive de ce que nous avons de sauvage en nous ou bien renouveau post-moderne dans le sillage d’une écologie spiritualiste, nul ne peut le dire. Tout au plus peut-on avancer que contre vents et marées, l’alliance avec l’univers reste encore une version possible pour l’humanité. Entre universalisme d’un genre nouveau et humanisme déjà ancien, porte caution d’un matérialisme ravageur, elle devra choisir.... Copyright Arutam, Juillet 2000 Pour en savoir plus :
Ayahuasca |
d accord pour le rendez vous le 22sept. non
d accord pour le rendez vous le 22sept.
De : caroline.joanny <caroline.joanny@orange.fr>
À : Patric Lefebvre <patriclefebvre@yahoo.fr>
Envoyé le : Jeudi 6 septembre 2012 21h09
Objet : courrier en attaché